Origine du terme
Le mot “magie” nous vient du grec mageia. Son origine vient en fait du nom des prêtres perses (mages) de l’antiquité. Le terme magus est visible sur une inscription perse datant d’environ 515 av. J.-C. Ces mages faisaient des actes rituels religieux appelés mageia ou magika. Le mot magie est donc lié à la pratique de rituels étranges et mystérieux.
Le plus vieux magicien ?
On ne peut pas savoir qui est le premier “magicien” de l’Histoire, mais on peut supposer que les tribus préhistoriques avaient déjà des sorciers, des chamans, des marabouts, etc.
En effet, l’homme préhistorique vivait dans un milieu provoquant sans cesse l’étonnement ou la crainte. Les orages, les tempêtes, la neige, les maladies, la mort, le feu, étaient autant de phénomènes terrifiants que son esprit pouvait percevoir sans en comprendre les causes. Il était donc condamné à la superstition. Pour tenter de calmer les puissances supérieures, redoutables et invisibles qui l’effrayaient, l’homme préhistorique pouvait imaginer une série de rites, de sacrifices, d’actes d’humilités. C’est là qu’est née la magie.
Sorcier déguisé en cerf, de la Grotte des Trois-Frères. Peinture d’environ 15000 ans
On retrouve des traces d’hommes préhistorique pratiquant des rituels (déguisés en animaux) dans des grottes très éloignées les unes des autres (par exemple en France dans la Grotte des Trois-Frères, ou dans une grotte du lac Onéga en Russie).
On peut penser que les premiers hommes capables d’allumer un feu paraissaient très “magiques” auprès de leurs congénères ! De même, un guérisseur connaissant le pouvoir de certaines plantes devait se faire une réputation particulière dans son clan.
Par la suite, ces premiers “sorciers”, pour paraître plus crédibles, ont très bien pu inventer des sortes de “tours de magie”, par exemple pour faire croire qu’ils pouvaient faire disparaître ou apparaître des objets, communiquer avec les esprits ou les morts, se percer la joue ou le bras sans douleur, etc. On remarque que des connaissances scientifiques supérieures (ou des pseudos-connaissances) ont toujours permis de tromper autrui ; c’est une constante dans l’évolution de la magie au cours des siècles.
Ces sorciers préhistoriques présumés sont anonymes, et il faudra attendre l’écriture (et un prochain article 😉 ) pour connaître le nom du plus vieux magicien nommé de l’Histoire.